En 2014, plus de 44,24 % des agents du SDIS 95 ont voté pour l'UNSA SDIS 95.
Durant 4 ans, nous avons travaillé et porté vos revendications, parfois jusqu'au niveau national. Nous avons toujours privilégié la négociation et, quand il le fallait, nous avons su descendre dans la rue pour protéger notre modèle Val d'Oisien.
Les quatre années qui viennent s'annoncent chargées : situation des non-logés, remise à plat du protocole « temps de travail/logement », régime indemnitaire, SDACR et ses conséquences, etc.
Rappelons qu'au comité technique (CST), les représentants du personnel n'ont qu'un rôle consultatif. La meilleure « arme » n'est donc pas le « vote contre systématique » mais la compétence et la négociation.
Imaginé et mis en place en 1992, le dispositif logement "propriétaire/occupant" a largement fait ses preuves depuis plus de 25 ans. Aujourd'hui encore, il permet de stabiliser les effectifs et de disposer de personnels disponibles en cas d'évènements majeurs : attentat, catastrophe, évènement météorologique, violences urbaines, etc.
Ce dispositif est la colonne vertébrale du SDIS. Si la fiscalisation de cet avantage est venue grever le pouvoir d'achat des agents, coté SDIS, l'UNSA a su mobiliser toute son énergie pour préserver cet acquis social.
Nous continuerons de nous battre pour maintenir le dispositif logement "propriétaire/occupant" !
Depuis mars 2015, l'UNSA SDIS 95 est la seule organisation syndicale à s'être battue pour les non-logés avec plusieurs propositions, un séminaire au GFor le 12 juin 2017, des relances systématiques de l'administration, des communiqués, etc. Le SDIS 95 s'est engagé à ouvrir des négociations en 2019 et nous serons au rendez-vous.
Les non-logés ne doivent plus être une variable d'ajustement. Nous revendiquons :
Rappelons tout d'abord que, lors du comité technique du 9 juin 2016, l'UNSA-SDIS 95 est le seul syndicat à n'avoir pas voté pour la suppression de 118 postes de SPP et de 12 PATS !
De plus, suite à la mise en place du "repos de sécurité tous statuts confondus", les EJG sont à la peine et le potentiel opérationnel a chuté. Comme nous l'avons déjà annoncé face aux élus lors du Conseil d'Administration (CASDIS) du 29 juin 2018, nous demandons le recrutement de 70 sapeurs-pompiers professionnels supplémentaires.
Le SDIS 95 dispose d'un maillage du territoire et d'une réponse opérationnelle bien au-dessus de la moyenne nationale. Cela fait aussi partie de notre patrimoine et nous refusons tout nivellement par le bas.
Cette qualité des secours, nous devons la maintenir pour les Val d'Oisiens. Dans le cadre de la révision du SDACR, nous veillerons à conserver cette excellence.
Le décret 2009-1208 permet, de manière très encadrée, de recourir à des contrats à durée déterminée pour des SPV.
Oui, ces contrats sont précaires mais ils présentent aussi des avantages :
Pour l'UNSA-SDIS 95, il ne s'agit évidemment pas de remplacer des emplois statutaires par des emplois précaires !
En 2018, nous sommes la seule organisation syndicale à avoir pris ses responsabilités. Le SDIS 95 n'arrivait plus à recruter, les mutations externes se multipliaient, les agents étaient sur-sollicités et de manière dogmatique, sans proposer d'autres solutions, les autres organisations syndicales ont voté contre le recours aux CDD..
Pour soulager les agents et maintenir la réponse opérationnelle, l'UNSA-SDIS 95 a voté pour et l'assume. Nous proposons même d'élargir le système aux longs arrêts.
En effet, en cas d'arrêt prolongé (longue maladie, opération chirurgicale, grossesse, etc), nous demanderons le recours à des CDD dans un « gagnant/gagnant » : ouvrir la voie de l'emploi à des SPV en précarité et remplacer le SPP arrêté afin de tenir l'EJG.
Très en pointe sur le sujet, l'UNSA-SDIS 95 avait fait former des spécialistes par une juriste de Strasbourg, membre du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale. Nous avions également réalisé un sondage pour recueillir l'avis des agents concernés. Mais l'Administration n'a quasiment retenu aucune de nos propositions. Même le principe d'une commission chargée de statuer sur les baisses de CIA a été rejeté.
L'UNSA a donc voté contre le rapport 2018-10 du 19 juin 2018 !
Nous resterons vigilants pour qu'aucun personnel administratif ou technique ne perde de pouvoir d'achat.
L'Administration a clairement fait savoir qu'elle comptait remettre à plat le régime indemnitaire des sapeurs-pompiers professionnels. L'indemnité de responsabilité et les indemnités de spécialité seraient concernées.
Nous sommes d'ores et déjà en ordre de bataille pour maintenir le pouvoir d'achat des sapeurs-pompiers professionnels.
En cohérence avec nos positions nationales, l'UNSA-SDIS 95 reconnait le double statut. Mieux, alors qu'il s'agit d'un « gros mot » pour d'autres organisations syndicales, nous militons pour le maintien de la garde postée des SPV.
Pourquoi ? Parce qu'elle a du sens !
Rappelons que la mobilité était un préalable, imposé par l'administration, à toute négociation concernant la nomination d'adjudants dits « sociaux », que permet désormais la filière de 2012.
L'UNSA était plutôt favorable au critère de l'âge dans la mesure où une ancienneté dans le grade d'au moins 4 ans est nécessaire pour atteindre le 10ème échelon d'adjudant. Sinon, il y a le risque que des agents nommés ne bénéficient pas de l'échelon sommital pour leur retraite.
Rappelons aussi que l'UNSA est la seule organisation à avoir voté pour la mise en place de ce dispositif (voir rapport n°2017-11).
Force est de constater que les affectations proposées à ces agents, qui comptent parmi les plus anciens, ne sont pas très attractives avec notamment une forte activité VSAV. C'est le sens du courrier que nous avons adressé à l'Administration le 18 juin 2018.
À ce jour, nous n'avons aucun retour positif de la part de l'Administration. Nous maintenons la revendication que les plus anciens sous-officiers non SOG se voient proposer des affectations plus en adéquation avec leurs parcours.
À la demande de l'UNSA, lors du comité technique du 17 octobre 2018, l'Administration a confirmé le principe d'un test « Sous-Officier de Garde » courant 2019, selon les mêmes modalités que le précédent.
Pour l'UNSA-SDIS 95. il s'agit d'une bonne nouvelle qui doit être suivi d'effet, dans le respect des textes.
Le décret n°2012-519 du 20 avril 2012 prévoit des postes d'officier de garde pour les effectifs de sapeurs-pompiers postés supérieur ou égal à 10. Du grade de lieutenant de 2ème classe, il s'agit d'une fonction de management. Ces postes s'adressent aux actuels sergents INC2 et aux adjudants.
S'agissant d'une fonction nouvelle dans le SDIS 95, la question de leurs fonctions opérationnelles se posera : chef d'agrès tous engins (fonction actuelle) ou chef de groupe, tout est à construire.
Il s'agit d'un objectif à terme car aujourd'hui il y a une pénurie de lieutenants 2ème classe en France. D'ailleurs, l'une de nos revendications nationales est qu'il y ait davantage de places aux concours/examens, en adéquation avec les besoins de terrain.
Les personnels administratifs et techniques assurent des missions de soutien.
De manière très claire, leurs effectifs sont insuffisants pour y faire face, notamment dans le cadre de la réorganisation du SDIS. Cela les contraint à travailler dans l'urgence, voire à altérer leur qualité de vie au travail.
La réorganisation du service oui, mais dans de bonnes conditions.
Pour l'UNSA-SDIS 95, la mise en place de journées techniques est un excellent signe envoyé aux agents.
Enfin, les utilisateurs peuvent donner leurs avis et choisir le matériel qu'ils utiliseront !
Ces journées doivent être pérennisées et le choix des agents doit être respecté, en lien avec le CHSCT et dans la limite de ce que permet la réglementation des marchés publics.
L'UNSA-SDIS 95 se félicite que le décroché du « 112 » incombe désormais au SDIS 95, dans l'intérêt des Val d'Oisiens. S'agissant d'un numéro d'urgence, les délais de décroché du SAMU étaient anormalement élevés.
Toutefois, nous sommes dubitatifs quant au nouveau séquençage des gardes au CTA-CODIS et à son EJG, notamment sur les périodes nocturnes. C'est pourquoi nous avions voté contre la partie relative à l'EJG du rapport 2018-03, lors du comité technique du 26 mars 2018.
La qualité de service (temps moyens d'attente et prises d'appels) ainsi que la qualité de vie au travail doivent être préservées.
Aujourd'hui, les SDIS sont les principaux acteurs du SUAP et ils doivent être considérés comme tel. L'intérêt du patient/victime est d'être secouru vite et bien.
Le SDIS 95 met en place une para-médicalisation du Vexin au moyen d'une VLI pré-positionnée au CIS Magny-en-Vexin de 9h à 21h et armée d'un infirmier « protocolisé ».
Il dispose en outre de 4 « VSSO » (véhicules de soutien sanitaire opérationnel) dont les missions sont restreintes au soutien sanitaire lors de « grosses interventions ».
Les VSSO étant armés à l'identique des VLI, nous demandons la généralisation de l'appellation et des missions des VLI sur tout le département.
En cohérence avec nos revendications nationales, nous demandons la fin de la régulation médicale systématique en élargissant l'usage des bilans simplifiés et des transports « réflexes » de proximité.
Véritable conseiller technique de l'officier de permanence et du chef de salle, il est aussi l'interlocuteur privilégié du SAMU. Il optimise l'engagement des moyens médicaux et paramédicaux du SDIS.
Ses missions sont multiples : gestion des accidents en service, suivi des indicateurs SUAP, SSSM et carences, gestion de la couverture opérationnelle des moyens SSSM, gestion des DSA, conseils techniques aux chefs d'agrès, traitement de la télétransmission des ECG, déclenchement psychologue, etc.
Force est de constater que l'activité SUAP ne cesse d'augmenter, occasionnant une suractivité et une souffrance au travail d'une catégorie de personnel. Ainsi, nous demandons l'augmentation du nombre de CA1 au maximum de ce que permet l'article R1424-23-1 du code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre d'une véritable politique de santé, nous demandons :
Il devient urgent de prendre des mesures visant à protéger les agents du SDIS 95 :